Les élus n'ont cessé de trahir
leurs électeurs depuis que la politique consiste en de sombres manœuvres impliquant des castes influentes privées qui dirigent dans l'ombre et pour leur seul profit le destin des nations, quel que soit le parti qu'ils prétendent
représenter.
Au lendemain des scrutins; mensonges
et malversations deviennent le quotidien de ceux qui gouvernent, les promesses électorales
sont oubliées, le pouvoir s'arroge des droits qu'il n'accorde
pas au peuple, des lois
arbitraires qui se moquent des opinions sont imposées.
Tout le monde le sait ou le
constate mais pourtant la confiance des urnes leur est encore accordée car la démocratie, qui est
devenue un véritable otage afin de justifier ce bilan désastreux, est toujours
adroitement invoquée pour contraindre les électeurs à participer malgré tout a ce
jeu de dupe.
La déliquescence évidente de ce
système pervers donne finalement raison au militant anarchiste Elisée
Reclus qui écrivait en 1885 une
lettre à propos du droit de suffrage qui se résume par ces simples mots :
Voter c'est abdiquer !
Car la république irréprochable
vantée par les candidats a laissé place à une
triste entreprise mafieuse aux mains d'une oligarchie invariable qui
accumule les délits sans jamais en subir les conséquences comme le démontrent
nombre d'études
parues sur le sujet.
L'oligarchie dominante décrite
dans une interview d'Alain
Cotta en 2011 ne se prive pas des insolences les plus détestables en toute
impunité même si elle est parfois l'objet de pamphlets
souvent humoristiques qui pourtant les condamnent.
Un permis de voter pour que se
développe la conscience politique ne suffirait pas à résoudre fondamentalement
les inéquations démocratiques actuelles puisque l'offre réduite des partis en
lice se limite à des choix plus
que restreints dont la promotion est vigoureusement assurée par des médias
prosternés devant leurs maîtres.
Une abstention active
en réponse aux incompétences manifestes ne conviendrait pas davantage Ã
modifier des dispositions constitutionnelles qui n'ont fixées aucun quorum a la participation
électorale des scrutins.
Le boycott d'une élection par le vote blanc est lui aussi complètement inutile car
contrairement à ce qui a été annoncé il ne sera pas comptabilisé dans les résultats électoraux mais uniquement différencié
des votes nuls.
Finalement la
démocratie telle qu'elle existe actuellement donne l'illusion
aux peuples d'une importance qu'il n'a nullement et annihile l'essentiel des
contestations révolutionnaires bien plus efficacement que les répressions, sans
que cela soit jamais suspect.
Le civisme
et le cynisme s'amalgament encore une fois au détriment des citoyens qui
subissent cet accouplement politicien nauséeux qui condamnent les électeurs a
de sordides inégalités sans aucun autre recours possible que l'utopie
contre révolutionnaire.
Pourtant des voix s'élèvent pour
réclamer une démocratie réelle et participative qui permettrait que la constitution soit
écrite par et pour le peuple, par exemple celle d'Etienne Chouard qui comme beaucoup d'autres n'est évidemment jamais diffusée par la médiacratie dominante.
Ces voix mériteraient pourtant
qu'on y prête davantage d'attention grâce a l'outil Internet dont nous
disposons librement pour peu que nous dépassions l'emballage de conspiration
dans lequel ces voix sont si fréquemment déposées.
En attendant un salutaire réveil
de la conscience politique des citoyens et malgré les évidentes considérations dramatiques concernant les édiles de tous bords, les Français seront invités à voter pour les élections municipales de la fin du mois de mars.
Une fois de plus
il leur sera demandé
de ne surtout pas changer
l'ordre politique confortable
voulu par et pour les élus
il leur sera demandé
de ne surtout pas changer
l'ordre politique confortable
voulu par et pour les élus
...